Aussitot le fin aguador lui jeta des noyaux de cerises, comme en riant, et quelques-uns
l'ayant frappe au visage, Don Henriquez, offense de l'insolence
d'un homme qui ne lui paraissait qu'un miserable
aguador, emporte du premier mouvement de sa colere, descendit seul pour le chatier.
Leur entretien roule quelque temps sur la mort, qu'elle lui
apprend a ne point craindre, qui n'est redoutable que pour les mechants, et
qui a eu pour elle des douceurs auxquelles on ne peut rien comparer de ce qu'on eprouve de plus
doux dans la vie.